Voilà qu’à nouveau les jours rallongent et que les nuits raccourcissent (à peine au début, et on sait bien, à force, que l’inverse reviendra), bref, voilà parait-il venu le temps de faire le bilan d’une autre année d’écriture.
Bilantons donc : qui dit blog dit écriture et lecture : de mon côté, j’ai écrit cinquante-deux billets – plus que l’an dernier, moins que l’an d’avant, mais bon c’est pas une course, ou alors, une
course d’ombre ; du votre vous avez été trois mille deux cent soixante-douze à venir lire, depuis des endroits aussi exotiques que la France, les
Etazunis, l’Italie, la Belgique, le Canada, la Côte d’Ivoire, la Suisse, l’Inde, l’Algérie et le
Royaumuni, Réguliers ou de passages, c’est beaucoup. Alors lecteurs fidèles où visiteuses fugaces, oulipiens, poètes ou marabouts (les trois catégories se croisent ici en subreptice), je vous remercie du fond du cœur, parce que sans vos yeux et votre imagination, ces petites histoires retomberaient en poudre de pixel au fond du clavier.
Justement, ces petites histoires, de
koilelzon causé, cette année passée ? De fruits (essentiellement
des pommes, allez savoir pourquoi) ;
de cailloux (qui roulent et qui n’roulent pas) de
voyage vers Mars (et retour), de
statues animalières (et municipales), de
gratin (Dauphinois sinon rien) et d’épinoche,
d’architecte et de jardinier, de pluie, de
peintre qui peint pas et d’un
dragon (ne jamais oublier l’énorme Åfnør , très susceptible sous son air raisonnable).
On pourrait aussi lister ce de quoi elles ont moins, ou pas, causé, et ça serait très intéressant aussi : moins de renard et de corbeau que l’an passé (
çuila d’avant
çui qui vient de passer, faut suivre), pas de ferme ou d’
animaux de la ferme (poules, dindon, les chiens Pataud et Radar, poussins
pioutant et un caribou). Et toujours pas non plus de roman gothique épistolaire et maritime (que je rêve d’écrire pour river leurs clous à Joseph Conrad, Bram Stocker et Robert Louis Stevenson) ni de récit terrifiant et édifiant de survie dans un monde postapocalyptécologique (mais ça on s’en approche un peu trop tous les jours à mon goût pour que l’écrire m’amuse beaucoup). Et pas non plus de sept cailloux, parce que ça je l’ai déjà écrit et que même c’est mon plus gros bestseller,
grâce à l’Iram…
Et l’an qui vient ? Aussi prudent par expérience que paresseux par tempérament, je me contenterai de dire qu’il y aura certainement des histoires qui reprendront (hein, les petites pommes, laissées au milieu du gué – littéralement – je compte sur vous) ; probablement d’autres qui démarreront (bien malin qui sait lesquelles), des poèmes et des recettes de cuisine, des éphémérides durables et des pronostics recyclables ; peut-être bien des projets d'(auto)édition ; et puis des digressions et des zigzagues forcément imprévus. On verra au jour le jour, à suivre donc au fil de l’agenda (
ironique, forcément)
.
* * *
Illustration : Johannes von Cuba,
Hortus Sanitatis, XVe siècle ;
Gallica/BnF.
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Adieu donc l’année du Dragon ! Bonne année aux Paresseux, que les petites pommes et leurs jolies couleurs reviennent vite. Pour faire la guerre aux microbes, peut-être, elles sont réputées garantir la bonne santé… Ton exotique lectrice de la forêt des Vosges 🦊🐿🦔
le dragon reviendra avec les pommes, et peut-être même avant 🙂 il a surement des vertues médicinales, lui aussi ;
et on est tous l’exotique d’un autre 🙂
Belle année à toi Jérôme…
A toi aussi, Barbara
moi j’aime pas les bilans, dit le Schtroumpf Grognon 😉
bonne année!
le prochain bilan sera farçi de salsepareilles !
🙂
Comme me le rappelait encore récemment Confucius, « Belle année passée, belle année à venir », Jérôme !
Merci Jean-Louis, et mes amitiés à Confusius (le Confus en latin ?)
Beau bilan ! Félicitations pour ces 52 articles comme autant de semaines. Je continuerai à te suivre l’année prochaine (qui est déjà bien présente) .
Merci Marie-Anne ; oui, 52 articles, mais pas vraiment aussi réguliers que les semaines !
je vais m’appliquer pour que tu ne perdes pas de temps à suivre ce blog 🙂 !
Mais non je ne perds pas de temps quand je lis ton blog, bien au contraire 🙂
Cette année j’aimerai bien tenir le livre des petites pommes entre mes mains, histoire de croquer leurs aventures sans trop d’attente 🙂
Belle année à toi !
Merci Laurence ; moi aussi, je rêve de tenir les petites pommes et le petit dragon bleu bien serrés entre les pages d’un livre, pour ne pas attendre leurs prochaines aventures pour les découvrir !
en vrai, le projet est bien projeté (d’un petit livre) ; il faut juste que j’arrive au bout de leur histoire….
bonne année à toi aussi 🙂
Oh c’est une une bonne nouvelle ce projet projeté ! 🙂
Ya plus qu’à 🙂
Va donc où le vent te pousse, on te suit … de loin 😉
Merci ! Suivre le mouvement du vent, je pense que je peux y arriver 🙂
J’ai toute confiance en toi, pour nous faire des blogs extra en 2023. Il faudra bien tenter de contrebalancer l’ambiance morose, voire inquiétante qui s’annonce…
Merci Mo ; je te promets que ce blog ne sera jamais (le moins possible en tout cas) l’écho des morosités sinistroïdes qui s’accumulent devant nos portes…
Très belle année !
J’aimerais profiter de l’occasion pour te souhaiter une excellente année 2023, mais surtout pour te remercier de toute la joie et l’émerveillement que m’apportent régulièrement tes histoires.
Je te remercie, Julien ; une excellente année à toi, pleine de lecture et d’écriture (et de tout ce que tu voudras aussi)