La chute !
lâche hutte.
là, chut….
***
Micro’haïku obstinément homophonique et qui, selon certains lecteurs autorisés et sagaces, pourrait aussi bien illustrer la photographie cidsus – apparent paradoxe qu’illustrer une photographie – Brownhill (le cavalier) n’ayant plus qu’à regagner les vestiaires de Kempton Park où ses compagnons de réveillon de Noël éviteront d’évoquer son improbable pirouette pour ne pas plomber l’ambiance ; que (le poème) métaphoriquement traiter de l’issue du combat de Gabriel et de Satan – ce dernier trouvant sur la terre une maisonnée d’hypocrites trouillards telle qu’il vaut mieux jeter un voile de silence sur la suite de ses aventures, suite que l’on connait déjà suffisamment et qu’il est donc inutile d’expliquer plus en détails – ou encore tout autre sujet qui vous paraitrait en valoir la peine ; ce qui précède suffit évidemment à différencier ce petit poème de l’art contemporain dont la valeur est proportionnelle à la longueur et l’obscurité du cartel d’accompagnement.
Illustration : 25 décembre 1925, chute de Brownhill (le cavalier) sur Clifford Hall (le cheval) à Kempton Park, Afrique du Sud. Agence Rol, Bnf/Gallica
euh …voici un texte à lire assis fermement sur sa chaise ou dans son fauteuil. 😉
Lâche ut!
s’écria-t-il, en se retrouvant sur le dos.
j’avais pas vu cette option !
choir ou s’assoir, faut choisir ! 🙂
Sans déchoir si possible, ou finir dans le séchoir comme tant de sots y sont
Quelle belle cabriole !
oui, joli geste technique de la part du cheval qui parait serein, sans effort !
Bonjour Carnets , 🙂
… Chhhht … si de nos jours, l’on y regarde à suivre la catégorie Dames …
Bonne année, meilleurs vœux
Bon jour Carnetsparesseux,
Un instantané étonnant et au vif… au lâche ut à contre-point vient le soupir … 🙂
Bonne journée 🙂
Max-Louis
le cheval et le photographe étaient de mèche, c’est la seule explication 🙂
À force d’être à cheval sur les conventions du beau monde, on en vient parfois à perdre les rênes (même si ce n’est pas à Noël) de sa monture.
(Ainsi Zemmour « en campagne » hors de la ville et traînant ses sabots dans la glaise pétainiste… à la recherche de « parrainages » du type mafieux.)
la glaise pétainiste est à la mode, cet an ci (et les gros sabots zaussi…)
En Provence on t’aurait dit : « il a chu, té !!! »
le photographe était là au bon moment et pas à terme échu 😉
j’avions point pensé à la Provence, mais peuchère c’est bien vraig !!
comme répondu à Max-Louis, le cheval et le photographe jouent dans le même camp !
On sent la préméditation dans l’œil du cheval
Ça sent le règlement de compte, gros comme une maison
Quant au texte, il est aussi mystérieux que les motivations de la bête
les motivations de la bête ? poser le petit pantin voltigeur à porté de ses sabots (comme un cadeau de Noël) 🙂
Une bête peut en cacher une autre 🙂
Le plus souvent, la chute est à taire…
joli !
Il ne devait pas être facile avec les appareils de l’époque de prendre une photo en mouvement comme ça…
oui, le photographe a déclenché pile au bon moment !!
L’H hue T !
Fais avancer ton cheval en l’encourageant de la voix aux parages de l’Hôpital, té !
Vaut-il mieux l’H hue T que l’UHT ? Celui-la vaut autant pour les laitiers que pour les libraires : un livre lu, un acheté 🙂
J’voudrais pas chuter, pourriez pas m’aider ?
Il est mon T
Il est ton B
Il est en l’R…;-)
Je n’y vois point de chute mais une sublime chorégraphie !
merci Lazuli 🙂
🙂
N’ayant plus commenté tes oeuvres depuis bien trop longtemps, en partie, paradoxalement, en raison des Jeux olympiques, je trouve agréable de renouer avec elles grâce à ce texte espiègle, si court et qui, pourtant, raconte une histoire.