Pan ! dit le marteau
mais le clou n’est pas d’accord :
faudrait d’abord décider où
crocher l’satané tableau !
Le marteau, lui, n’en démord pas
Pan d’abord ! Réfléchir ? Ensuite !
Pan là ou là, c’est tout pareil !
Bref ça discute et ça s’dispute !
Par terre, le tableau attend :
si ces deux là n’se décident pas
avant la fin d’l’exposition
il pourrait bien finir au clou.
* * *
Pan ! poésie z’animalière-sans-animal du dimanche-mais-qui-parait-le-jeudi obtenue par reglonflage d’haïku.
Illustration : Noé construisant l’Arche, 1545, Bibliothèque municipale de Toulouse / Gallica
Je sens venir une conclusion avec le Dieu Pan en personne pour décider, in fine. Et Pan ! sur le bec.
ça se pourrait 🙂
P’têt’ qu’ i vaut pas un clou, c’tableau, après tout !
c’est vrai qu’on l’a pas vu….
Décidément, il est complétement marteau, ce marteau qui ne pense qu’à faire pan ! 🙂
un marteau marteau, c’est dans l’ordre des choses (avec un petit écho) 🙂
Par terre… Peter Pan ! 🙂
un tableau qui finit au clou ce serait le clou du spectacle !
et pourvu qu’il ne nous tombe pas trop de clous sur la tête ces prochains jours …mais Noé les récupérera peut être pour tous nous sauver avec son grand marteau salvateur …
Bonne nuit 🔨😉
J’avoue que le fait de rattraper mon retard sur la lecture de tes publications me permet de découvrir ces textes un peu marteau en frappe groupée, et que ça leur donne un pouvoir de percussion supplémentaire. Ici, j’aime que le clou soit le clou du spectacle.
Joli ! je m’étais promis de faire un recueil, mais je me suis arrêté à trois 🙂