Chaque matin
au réveil le pangolin
retrouve sous son traversin
la trace d’un rêve pas bien malin :
Un rêve de pépin de raisin
– chaque matin –
des pépins ? mazette ! et combien ?
ni trois ni cinq : quatre pépins.
Au réveil ce menu fretin
embarrasse le pangolin
chaque matin :
il préfère le romarin.
Il en parle à son cousin
qui y perd son mandarin
et rêve de rêve de pangolin
chaque matin.
* * *
ça faisait quelque temps que me trolottait l’envie d’inviter le pangolin dans un poème. Ce poème peut en cas de besoin se rouler en boule (comme le pangolin – miracle de l’harmonie imitative) : il suffit pour cela, après la dernière strophe, de reprendre au début à peine modifié :
Chaque matin
le cousin du pangolin
retrouve sous son traversin
le même rêve pas bien malin :
et lire la suite du soir au matin….
L’illustration : Nicolas Huet, Pangolin, 1805, Museum national d’histoire naturelle
Bon jour Carnetsparesseux,
Mr Pan Golin beau teint
Télégraphiste à St Quentin
De Morse du soir au matin
Transmet tout, même … les pépins ! 🙂
Max-Louis
pépin bref, long pépin,
il y a un lien
entre le morse et le pangolin !
merci Max-Louis !
Voilà, on surfe sur la vague pandémique avec ce pauvre pangolin qui n’en peut mais, le jour même où l’on apprend que le vison serait le vrai coupable… Il va falloir retravailler tout ça. 😉
qui me connait assez sait
que je ne surfe jamais mais
qu’il était peut-être bien tentant
et temps de parler du pangolin
autrement 🙂
Bien, et moi je pense que le pangolin avait bien assez de ces pépins et qu’on aurait dû le laisser tranquille !
J’ai failli lui proposer un verre de vin
et un fromage de Saint-Marcellin
mais ça nous entrainait trop loin !
Tu aimes bien cette rime … Hein !
J’aime bien ce poème, oui bien
Ah, c’est malin ! Le poème lui-même, présenté ainsi, adopterait presque la silhouette du pangolin.
pur hasard que j’ai aperçu à la fin… miracle du pangolin poétique !
Bien fait si le pangolin nous fait perdre notre mandarin !
🙂 perdre son latin me paraissait un peu trop exotique pour le cousin du pangolin.
Le pangolin traverse, hein, nos visons dantesques…
L’illustration s’enroule autour du poème, les écailles nous tombent des yeux.
Que la lumière soie. 🙂
Merci Dominique ; moralité : on tire sur le pangolin pour éviter de voir ce que nous visons (bon, il faudra améliorer cette « blague »)
Délicieux 😉 et ici chaque matin c’est une atmosphère de pingouin que l’on affronte
merci Patchcath ; l’atmosphère de pingouin se combat avec la laine du même animal 🙂
Tu le caresses dans le sens des écailles, ce pangolin, hein?
c’est une bestiole qu’il vaut mieux pas se mettre mal avec, non ? 🙂
Le rêve du pangolin
Serait qu’un lapin
Lui fasse un câlin
Dans ses draps de lin
Mais le pangolin
Oublie chaque matin
Ses rêves coquins !
chagrin de pangolin :
qu’un lapin
lui pose un lapin !
🙂
j’aime beaucoup tes vers sur le mignon pangolin, persécuté, exterminé , si pacifique …
merci Juliette ; ça fait quelques temps que j’ai envie d’inviter le pangolin, mais l’actualité idiote le faisait trop rimer avec vaccin 😦
Chez son cousin,
Un Angevin
Le Pangolin
Chaque matin
Boit du vin.
Du vin ! combien ?
Un verre….. un ramequin
C’est divin !
Le Pangolin
Est un coquin :
Son cousin
Est un crétin
Un galopin…..
Mais il a du vin !!!!
😀
le pangolin fait le tour du monde
mais dans la joie,
(pas comme l’autre truc
qui fait son tour du monde )
Et pourquoi pas l’envoyer dans le marais Poitevin ce pangolin? Peut-être s’y plairait-il bien ce petit malin…
Je n’en ai point dans mon jardin et ça me va plutôt bien!
un jardin sans pangolin ?
est-ce vraiment un jardin ?
ha ha , la drôle de bestiole t’inspire vraiment !
merci ! oui, elle me plait bien, avec sa carapace de chevalier médiéval 🙂
Avoir un pépin ce n’est déjà pas bien drôle, alors quatre… Pauvre pango
surtout en rêve…. il n’est pas prêt de faire pousser une vigne, le pangolin 🙂
à moins de rêver vraiment très fort…