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Elle avait la santé,
consacrant ses nuits blanches
aux cartes sans flancher
ainsi que ses dimanches.
Jouant un jour à ce drôle de poker
inventé (dit-on) par un oulipien
mêlant les cartes et l’alphabet
contre un brelan de dames par les voyelles
Elle triompha, à l’aise, pépère
sans même piocher dans le chien
et pour une fois sans bluffer
ramassa la monnaie à la pelle :
Elle avait l’as en T.
***
Dans ces temps incertains, une seconde (deuxième, peut-être, selon ce que demain fabulera…ou pas) fable miroirant son premier vers et proposant une morale homophonique, approximative et de circonstance . Illustration (qui n’a rien à voir, ou presque…) : Royat, c’est la santé, c’est la jeunesse…, Leonetto Cappiello, 1923, BnF, Gallica.
Quand la santé va, tout va !
Bon ouikènde, Carnets Paresseux.
Sans Thé, aurait dit le chapelier. (recyclage de commentaire…) 😀
🙂
Sans taie, sourira la repasseuse
puisque elle,
elle lavait, là.
Et je préciserai qu’elle s’appelait Maria, la repasseuse, puisqu’elle lavait, Maria !
Oh, it’s an astuce de goût, no ?
Yes it is. Et c’est pourquoi Gounod et Verdi étaient fâchés, puisque chaque fois que Gounod voulait laver Maria, Verdi ôtait l’eau ! (Je l’ai lu dans Gala à l’Opéra, dans la série les petites histoires des grands musiciens)
boosTHée au radium, bigre !
oui, c’est une époque où le radium avait la cote !
Je suis bien d’accord…le radium ne vous rend pas « radieuses »…
L’As en T, ou la santé…c’est quelque chose de précieux,
que l’on ne devrait pas laisser entre les mains des publicitaires !
https://lefildariane1234.blogspot.com/2020/09/antecedents.html
Tu es déchainé, là…
Le fait est que tu as « l’accent » té…
Pour info :
Wordpress m’a imposé un nouvel éditeur auquel je ne comprends rien.
Pour revenir à l’ancien éditeur il faut passer à la version « business ». Et puis quoi encore ?
Il me faudra du temps pour m’habituer ou alors je changerai de plateforme.
Je renonce à publier pour le moment.
Royale, comme allégorie.
Quant à WordPress Business, c’est sûrement une version destinée à vous faire payer quelques radis, homme, en plus ! 🙂
Celui-ci est particulièrement bien tourné, je trouve. On en saisit la musicalité même sans le lire à voix haute.