Moment un peu ridicule et embarrassant
(dont l’infiniment peu d’importance redouble le ridicule et l’embarras),
où – après moult hésitation et tergiversation –
on se décide enfin à rédiger une courte note
pour dire qu’on aimerait bien écrire
mais que rien ne vient qui semble valoir la peine d’être dit
– oh, on sait que ça reviendra, bien sûr,
et qu’écrire est encore le meilleur moyen,
mais là, hier, aujourd’hui [demain ?] pas moyen –
et où l’on se rend compte
que ces quelques phrases
on ne sait pas trop comment les tourner.
***
illustration : École supérieure de cuisine, le cours du professeur Pozerski, dix décembre milneufcenvintcinq. Agence Rol, Gallica/BnF
besoin d’un orignal pour déclencher ton imagination?
😉
🙂 l’orignal vaut mieux que (de) la copie !
excellente réponse, élève Carnets 😉
Ça arrive ! Bon dimanche !
Bon jour Carnetsparesseux,
Ah ! Enfin quelques mots … surtout que tout le monde attend la suite : « Où est passée la plage ? » 2ème partie …
Le sève est toujours là … c’est l’essentiel… 🙂
Max-Louis
Elle est parfois obligatoire pour mieux retrouver le chemin des mots…sourire
Du moment que vous n’attendez pas le centenaire de cette illustration pour vous y remettre, nous nous contenterons, un repas ou deux, de vos plats réchauffés.
Parce que de toute façon, nous avons faim de votre cuisine littéraire.
bisard mais ma première idée en voyant tout ces gens de blanc vétus fût .. noire « tous ces gens là ne sont plus ». Noire ? non… ganache, comme un chocolat trop cuit. Eux aussi sont cuits. Mais ils ont vécus, est-ce un toast en leur honneur que d’alligner ces quelques lignes en jus d’au de vie ?
Ben on attendra avec toi.
L’écriture peut se cuisiner à petit feu (Landru n’a pourtant pas laissé de mémoires), elle peut mijoter, un piment spirituel suffit parfois à la faire démarrer.
Le stylo remplace alors le couteau (ou le clavier… « l’économe » !), et la page vierge n’attend que ça : être déflorée en douceur et profondeur.
Il faut donc prendre en compte son impatience… 🙂
Merci de les avoir écrites.
Une lettre, quelques lignes, même retournées,
pour dire qu’il n’y en aura pas, c’est déjà dire beaucoup.
Belle fin de dimanche, Jérôme. Et belle semaine.
J’aimerais bien déjà pouvoir en écrire autant parce que ma page reste blanche depuis trèèèès longtemps. D’ailleurs où est-elle passée cette fichue page blanche? Pffff, je crois qu’elle s’est envolée… Bon débarras, tiens! 😉
Il y aurait des obligations littéraires incontournables? 😉
En matière d’écriture, il ne faut s’imposer aucune règle. Il faut juste patienter comme le pêcheur au bord de l’eau…
En attendant, prendre un livre, deux, trois, autant que le temps le demande… et lire.
Il n’y a aucune obligation de produire du jus de citron quand ce n’est pas la saison des citrons ! Courage et à bientôt.
Mes tentatives de commentaires sont pathétiques alors je ne mettrai que ♥️.
La galère de la page blanche, finit toujours par s’échouer sur la rive des mots.
Une note, un écrit. Cest parfait…
On attendra que vos mots se décident à rentrer.
Ici pour les attirer, je mets un peu de musique (inspirante) et très rapidement, ils se bousculent pour danser sur la page …