Poème polaire

 

 

Sans nuit
le jour
s’ennuie.

 

 

* * *

Presqu’haïku (il s’en faut de treize syllabes) quasiment homophonique (à un vers près) chantant la neurasthénie propre à l’été polaire, au delà du cercle du même nom et dont la note explicative est sensiblement plus conséquente que le poème lui-même, particularité partagée avec les cartels de nombre d’œuvres d’art contemporaines. Il en existe une version longue :

Cent nuits / sans nuit. / Le jour /s’ennuie.

 

* * *

Illustration : Sophus Tromholt, aurore boréale à Koutokaino, 6 octobre 1882 à 9 h 30 ;  Album photos de Laponie, 1883. Bnf/Gallica

42 commentaires

  1. mieux d’ailleurs si on remplace Nuit par Hiver puisqu’il faut citer la saison !
    Hiver qui sévit
    En lointaine Laponie
    Besoin de soleil
    😀

  2. « N’ayant pas droit à la lumière je me noircirai davantage, je détournerai sur moi les ténèbres, afin, mon âme ayant bu toute l’ombre, que la beauté en soit lavée et qu’elle resplendisse davantage. » Lydie Dattas. Moi, je ne suis pas poétesse…

  3. Bon jour,
    Je pensais un texte plus frais, voire glacial … 🙂 A lecture, j’ai pensé ce petit moment :

    Il nuit les fleurs nuits
    Au clair d’ennui boit un nuits
    Et puis va au puits

    Max-Louis

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