La suite de l’histoire qui s’écoute. Dans l’acte un, un Triton barbu et écailleux vous a fait découvrir les pérégrinations d’un marin chagrin et esseulé et de ses compagnons de fortune, un serin aphone et un perroquet trop bavard.
Dans l’acte deux, l’action se transporte sur un petit atoll perdu au beau milieu des mers du sud, là où une jeune et jolie sirène clame son ennui. Assez jasé ; sachez seulement que la passion secrète de cette sirène c’est de faire des claquettes, et écoutez la suite, toujours racontée par le triton (prévoyez un petit quart d’heure au calme) :
acte II : « Tempête dans un baquet »
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L’acte un est ici, et l’acte trois suivra d’ici dimanche !
Voici l’aout, le temps de la paresse assumée et des rediffusions ! Cette opérette pour ukulele (la première du genre et peut-être la seule, à ce que j’en sais) a été créé il y a quatre ans (déjà) avec un petit groupe d’amis chanteuse et chanteurs, joueuses et joueurs d’ukulele dispersé à travers la contrée. L’écriture, l’illustration, la composition, les enregistrements, le mixage, les bruitages, tout a été fait à distance – magie d’internet. Mais bon, on ne va quand même pas se plaindre ou s’excuser de s’être amusé !
illustration : concert TSF sur un bateau parisien, agence Rol, 1923. BnF/Gallica
Ah ! même sur internet on n’évite pas les redifs… Par épisodes en plus… Oui, je sais, le chant des sirènes…
Hé oui, voilà le grand retour de la sirène en tranche ! Depuis Homère, on en a pris l’habitude, non ? Et puis ça permet de (re)découvrir, comme on relit un vieux livre ou qu’on rejoue une pièce baroque…
Question baquet, Maurice aurait aimé (même s’il préférait la contrebasse à l’ukulélé) ! 🙂
contrebasse et ukulele, même combat !
🙂