Plic-ploc tombait la pluie
Oh la fraicheur du ciel, hier !
Plic-Ploc, t’en souviens-tu ?
Gougloutant à pleine gouttière
Plic-Ploc c’était la pluie
dégoulinante sur les pierres.
Plic-Ploc tombait la pluie
Ruisselante le long des rues
Plic-Ploc, t’en souviens-tu ?
Que sont les flaques devenues ?
plic ploc, mon parapluie
s’empoussière de souvenir.
Plic ploc, dans ma mémoire
rebondissent les gouttelettes
Plic Ploc comme cela tombait !
Il est temps de pleurer la pluie,
Plic ploc, les fraiches ondées
reviendront-elles rayer nos cieux ?
Plic Ploc tombait la pluie.
Oh, le bon temps du mauvais temps !
Plic-ploc t’en souviens-tu ?
***
Un petit poème opportuniste. Dire qu’en novembre j’écrivais ça et en janvier ça aussi !!
Illustration : Château-Landon, la course au parapluie dans la piscine, mai 1927. Agence Rol, Gallica/BnF
Carnets Paresseux 
Très rafraîchissant, par ces temps de canicule ! Ce poème donne envie de chanter sous la pluie.
Merci !
chanter sous la pluie quand il ne pleut pas…. c’est un peu se taire au soleil 🙂
On peut toujours imaginer qu’il pleut … ou chanter plus banalement sous la douche 🙂
je n’y comprends goutte !
c’est l’idée !
🙂
On pourrait accompagner ce joli poème cliquetant du fameux « tube » de Gilbert Bécaud : « Le Jour où la pluie viendra »…
Mais il a fait depluie longtemps 45 tours et s’est enfui ! 🙂
j’espère surtout le jour où la pluie reviendra
(pour pouvoir râler contre les flaques !!)
Ca fait un bien fou 😀
merci Gibu !
J’avoue qu’il ne me reste aucun souvenir d’avant la canicule.
le soleil décape la mémoire !!
Arrête, ça donne envie de pleurer…
quelques larmes bien fraîches, ça peut pas faire de mal 🙂 🙂
On s’en fout en Belgique : voici notre plan canicule. Comme tout fout le camp, on va louer nos maisons à ceux du Sud de la France qui s’engraissent depuis trop longtemps avec les sous des Nordiques. Vous verrez que le temps va changer : on annonce des tempêtes en Provence et la canicule continue sur la Belgique ce qui nous permettra d’accueillir tous ceux qui chercheront le soleil pour fuir les tornades. Nièk, nièk… vive le dérèglement climatique !
Joli la musique de la pluie
sur ton poème.
On en viendrait à aimer le déluge
Je t’offre ce bâton de pluie pour rythmer ce poème qui évoque si joliment le bon temps du mauvais temps.
Tu aimes la pluie, ce n’est pas le moindre de nos points communs… 😉
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