Fatamalice, l’année court à sa fin !
3121/12/2018 par carnetsparesseux
Qui saurait m’expliquer ce médiocre prodige ?
Voilà que l’an s’est rétréci en douce
(à peine on aura eu le temps d’y faire un tour)
de douze mois à dix jours,
des jours mangés de nuit
– et demain un de moins.
Oh c’était bien la peine l’an passé
de délibuler des vœux mergnifiques
pour tous et toutes, les canards, les pingouins
et les crevettes arctiques !
Rêvez toujours, pendant ce temps
Fatamalice, l’année court à sa fin !
Elle a bientôt bouclé sa vaste tourneboule
de semaines et de jours :
voilà que les solstices et les équinoxes
les jeudis de pain chaud,
les siestes de l’été et nos amours créaginaires
se solvent en insolitude.
Oublieuses, les belles semaines briochées,
les journées répétées des lundimardimanches
et même la Sainte-Jumeleine
s’éclipsent tour à tour, tandis que
nos rirespoirs de joie et de prospéritude
se croquevillent de mémoire en oubli.
Quelle déconfiture !
Le calendrier, honteux et confus, a beau faire le Jacques,
jurer, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus !
Depuis le temps je sais qu’il nous prépare
– pas plus tard que pour l’an prochain –
le même drôlatour.
Me laissant sept mots pour unique chanson :
« Pffff ! C’est pas moi, c’est le Zébulon »
Fatamalice, l’année court à sa fin !
***
Écrit pour l’agenda ironique organisé par Patchcath. Illustration : Maurice Piat, Menu du restaurant Drouant-Est, 20 mai 1926. Bibliothèque municipale de Dijon
Moi j’adore quand tu fais ton Claude Ponti… 😉
Merci Camille ; faut rendre à César : la plupart des mots-collés ici-mis ont été inventé par les participants précédent agenda ironique 🙂
mais j’en ai rajouté quelques z’uns d’mon cru !
Jolie jolie
Merci Merci !
Fatamalice mais mergnifitude
Car nous perdons nos habitudes
Et de nouveau créaginerons
Les 12 prochains moisaisons.
Déconfiture, que nenni
Mais lectuplaisir, ça oui !
Que l’année qui arrive
Soit pour nous tous écriactive
milmercis, Giibulène !
Le « bololo » philippard nous aura quand même bien fait rire, de même que le repas pris tout à trac par son Chef dans un restaurant « popu » Courtepaille (tout un symbole hasardeux pour ce régime soudain dispendieux sur le plan budgétaire).
L’an qui vient précèdera durant les prochains douze mois l’an 20 : alors, buvons un grand cru à son advenue des Champs-Élus ! -:)
éh, hue, pour l’élu hué, les douze prochains mois seront longs comme un jour sans brioche 🙂
Il trouve votre poème gouleyicieux,
Il vous en remercitule chaudeureusement
Il aime à faire des phaxtes creusongues
Et n’est pas sorti de la cruiche dont on fait les floutes
Tu vois l’tableau avolatile et néanmoins ailoiseau ?
Il préfèrassionne se tairalencieuter que dirassionner des connétises prétenchouillardes.
Mil Mercis sir Chachashire ; on voit toujours voltiger un sourire 🙂
Oui j’ai repris l’entrainement des zygomatiques. J’avoue. ça revient mais que de courbature aux commissures y a.
Plutot duraille d’être comme hic quand est plutot nunc.
Surtout qu’en ce moment le rire est plutot jaune chez nous les « litre et rature » ( l’association des alcoliques tentant d’exorciser leurs vices dans l’écriture )( Et justement y a Marcel P. qui s’est tombé en amour avec Lucien, représentant chez Pernod Ricard. Le pauvre, longtemps il s’est couché de bonne heure, mais là il s’est perdu. Du coup ça nous affecte tous, on a peur de rechuter aussi )( donc rien à voir avec la crise politique roundaboutiste )
Il a de ses manières, le temps.
C’est tant et tellement vrai
que plusieurs lui en veulent
et tentent de l’rattraper, de l’arrêter,
même de le tuer.
Non mais pauvre de lui.
Et après on se demande
pourquoi il court autant.
hé mais oui, voilà pourquoi il se carapate
il a trop peur des temps morts !
Moi j’ai juste le temps de dire: Super! Mergnifique! Bravo.
j’attrape les derniers jours qui passent pour dire merci merci !!
Un texte qui tourneboule bien!
Merci coquelicot ! je me suis bien amusé à le regarder tournicoter !
Je te souhaite un joyeux Noël, Carnets Paresseux!
Au royaume des mots valises, le dodo est roi 😉
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
dans les mots-valises, on loge de plein dictionnaires de pages blanches 🙂
merci Célestine
Mirififique hymne à l’an qui se termine, mergnifique hommage à l’année qui se pointe en saluant tous les animaux et personnages qui nous ont fait tournebouler pendant douze doux mois. Je te confie l’AI de l’an neuf, mais je sonderai quand même après le 26/12 ¸.•¨¯`♥* ¸¸.•*¨*• ☆
[…] https://carnetsparesseux.wordpress.com/2018/12/21/fatamalice-lannee-court-a-sa-fin/ […]
« Ca me fait tourner la tête, mon manège à moi, c’est toi. Je suis toujours à la fête, d’lire tout ça c’est l’émoi ! » (Ou les mois, c’est selon).
Merci Anne ; et tout à l’heure, le manège en reprendra pour un tour
avec ou sans pompon !
Bon jour,
Diantre, un état des lieux sur le fil de l’Agenda aux moult rebondissements aux allures des pingouinations à l’Année bien remplie … Merci pour ces mots CarnetParesseux … 🙂
Max-Louis
Merci Max-Louis
et à l’an prochain (tout proche)
Voilà qui donne fin
et faim de la suite.
La faim approche
et la suite suit
l’an
prochain
merci² Aunryz
[…] il est trop précieux ! Et Fatalimace, à force de courir, l’année court à sa fin. Parce qu’il y eut l’Avent, il y a maintenant l’après. Ah, bien sûr, hargneux […]
[…] (ou je crie, c’est juste une histoire d’accent) « Mets tes palmes, Carnets Paresseux, digne de prendre le relais de l’Aönd pour rejoindre son pingouin et son canard pour […]