Depuis janvier dernier, le blog fictiologue de Julien Hirt, auteur de la ville des mystères et journaliste radio, propose des interviews d’écrivreurs*, qu’ils soient publiés, autoédités ou purement bloguistes. Lui-même a été interviewé ici et là. Curieux de l’exercice, je me suis porté volontaire. Julien m’a envoyé une série de questions auxquelles j’ai répondu de mon mieux.
Si donc vous voulez savoir ce que je pense du mot de la fin, de la part du jeu et des contraintes dans l’écriture, des mots inconnus, du narcissisme, de Vialatte et de Cortázar, de la paresse, de l’importance des mots, et bien sûr, des lecteurs, ne cherchez pas plus loin, il suffit d’aller le lire ici !
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* écriveur : mot proposé par Pierre Desproges pour qualifier sans être trop pompeux tous ceux qui écrivent [il le dit là]. Je l’ai lu dans un entretien de Julien Hirt et je l’adopte volontiers.
illustration : Canadian grocer January-March, 1919, page 563. Internet archives book image.
Intéressant cette expérience. Ce genre de chose ne m’est jamais arrivé. Merci pour le partage.
Oui, c’est une expérience très intéressante (vue de l’intérieur en tout cas), et un peu étrange ; comme si j’étais quelqu’un dont la parole, l’opinion, l’avis, avaient de l’importance, pendant quelques minutes (le temps de lire l’interview). Au moins, ça m’a donné l’occasion de réfléchir un peu sur ce que je raconte, comment je le fais et pourquoi.
Merci Jean-Claude !
J’ai interviewé des centaines de personnes dans ma vie, peut-être des milliers : je n’en ai jamais rencontré une dont la parole, l’opinion, l’avis n’avaient pas d’importance.
Les autres, j’en suis certain d’avance. Moi, j’en doute. 🙂
Je t’en pries. En tout cas ton expérience m’a beaucoup plu.
« Égareur de temps »… belle expression. Et voilà que l’on comprend mieux le terme de « paresseux » donné à ces carnets.
Merci pour ce « vade mecum » où « l’appel du papier » renvoie au blog et vice et versa. Un jour, derrière la vitre d’un libraire, la paresse s’affichera (en plus de celle de Paul Lafargue) toute fraîche éclose avec un petit livre à couverture noire et un bel oiseau paradant au milieu. 🙂
Merci Dominique ; c’est très gentil d’imaginer la couverture ! Un petit livre noir avec un oiseau paradant ? c’est dans quelle librairie, que j’aille photographier la vitrine ?
🙂
Merci beaucoup pour cet échange, je trouve que cette interview est très intéressante !
Merci Julien, de m’avoir donné l’occasion de regarder un peu ce que je croyais dire quand je raconte mes contes foutraques (foutraques ? vraiment ? d’accord 🙂 )
C’est surtout que je cherchais une occasion de placer le mot. J’aime bien les gens qui arrivent à utiliser « foutraque »
Mais il me va très bien ; sauf que je ne l’ai encore jamais utilisé ! 😦 bon, je le mets dans la liste de mercredi prochain 🙂
J’aime bien aussi ce mot… « écriveur »…
moi aussi 😉
Je suis allée voir et j’ai bien aimé.
Mo
merci Mo !