Café Verlaine, à Coupiac (agenda ironique d’octobre)

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Septembre fini, Frog me confie l’agenda ironique, le jeu itinérant et débonnaire (pour en savoir plus, lire ici) ; paresseux, je vous montre juste une image. Celle-là même qui est ci-d’ssus, et qui représente l’authentique Café Verlaine, à Coupiac (Aveyron).

A vous de faire le reste : comment ça ? Facile : en écrivant un texte inspiré de la dite photo et de ce que vous voudrez, avec une goutte d’ironie et de temps qui passe. Pas de forme imposée : journal, comptine, conte, fait-divers, lettre, poème, dialogue, conférence, collage… tout est permis ! Il peut être publié en une fois ou en vingt-et-uns épisodes (pour faire plus faudrait en sortir deux ou trois par jour – pourquoi pas ?). Longs comment, les textes ? Disons aux alentours de 700 mots ; mais bon on est là pour lire, pas pour compter…

Le ou les texte[s] doi[ven]t être publié[s] avant le dimanche 22 octobre – ce qui laisse donc un peu de temps pour écrire [et pendant ce temps, je vais voir ce que je pourrais bien raconter moi-aussi]. Merci de déposer les liens ici, dans les commentaires. En cas de pas-de-blog, on étudiera des solutions d’accueil.

Le vote commencera le lendemain, lundi 23, et durera une semaine, le temps pour les uns et les autres, lecteurs ou auteurs, de faire le tour des blogs en lice, de lire et relire les différents textes et de choisir celui ou ceux sur qui porter sa voix. Et puis on votera aussi – dans l’isoloir d’à-côté – pour choisir le ou la volontaire qui hébergera l’édition de novembre. Le tout sera clos le dimanche 29 octobre et les résultats seront proclamés illico.

Ce qu’il faut retenir : on écrit jusqu’au 22 octobre, on lit et on vote jusqu’au 29. On propose au passage la/le volontaire qui accueillera l’édition suivante. Et on recommencera, ailleurs, en novembre ; voilà.

67 commentaires

  1. Bon jour,
    Diantre, voilà une photo hors du temps, à la consistance du présent qui va nous porter vers demain 🙂
    En tout cas, cet Agenda est fort intéressant 🙂
    Max-Louis

  2. Étant restée 3 ans au lycée Paul Verlaine (Ardennes pas Aveyron), je m’interroge sur ce M. Verlaine : un homonyme, un changement de prénom suite à l’affaire de la revolverste avec Rimbaud ?) ou juste M pour monsieur ?
    Bref le suspense est insoutenable

    Ce café pourrait peut être même me faire démarrer l’idée que j’avais eu pour les épices de septembre ,idée n’ayant pu germer faute de temps ….

  3. Voilà un troquet quelque peu défraichi auquel vous allez tous rendre des couleurs. Hâte de voir qui est ce vrai faux M Verlaine aussi!

  4. « Tu crois au marc de café

    Tu crois au marc de café,
    Aux présages, aux grands jeux :
    Moi je ne crois qu’en tes grands yeux.

    Tu crois aux contes de fées,
    Aux jours néfastes, aux songes.
    Moi je ne crois qu’en tes mensonges.

    Tu crois en un vague Dieu,
    En quelque saint spécial,
    En tel Ave contre tel mal.

    Je ne crois qu’aux heures bleues
    Et roses que tu m’épanches
    Dans la volupté des nuits blanches !

    Et si profonde est ma foi
    Envers tout ce que je crois
    Que je ne vis plus que pour toi. »

    Paul Verlaine….

  5. Je n’écrirai pas de texte mais je suis tout émue étant originaire de l’Aveyron ! Coupiac, je connais mais n’avais jamais remarqué ce pourtant remarquable café !

  6. Ben j’ai un peu les mêmes, par chez moi ; c’est d’l’hautentique d’époque 🙂

    Un thème bien ouvert, sympa. J’ai hâte de lire ce que cette photo va déclencher.

  7. Bigre, le sujet est encore plus difficile que celui proposé par Frog !
    (Sincères félicitations, au fait !).
    J’espérais pouvoir participer mais ce ne sera pas pour cette fois-ci…
    Je me contente, pour l’instant, des « Incipit » de Martine.
    🙂

  8. Rimbaud avait participé pour moi 😉 (C’est que derrière ces cafés, il y a peut-être des héliotropes…)
    Un poème qu’il a fallu commenté en direct devant une sélection d’éminents professeurs de la faculté… Merci Rimbaud!

    Oraison du soir

    Je vis assis, tel qu’un ange aux mains d’un barbier,
    Empoignant une chope à fortes cannelures,
    L’hypogastre et le col cambrés, une Gambier
    Aux dents, sous l’air gonflé d’impalpables voilures.

    Tels que les excréments chauds d’un vieux colombier,
    Mille Rêves en moi font de douces brûlures :
    Puis par instants mon coeur triste est comme un aubier
    Qu’ensanglante l’or jeune et sombre des coulures.

    Puis, quand j’ai ravalé mes rêves avec soin,
    Je me tourne, ayant bu trente ou quarante chopes,
    Et me recueille, pour lâcher l’âcre besoin :

    Doux comme le Seigneur du cèdre et des hysopes,
    Je pisse vers les cieux bruns, très haut et très loin,
    Avec l’assentiment des grands héliotropes.

    Arthur Rimbaud, Poésies

  9. Bonjour Carnets,
    Je voudrais juste une précision.
    Je dois vous envoyer mon texte sous forme de lien dans l’espace « Commentaires » de votre site, c’est bien ça ?
    Cela signifie que mon texte sera visible sur mon blog.
    Cela semble tiré par les cheveux ce que je raconte mais j’espère que je me fais comprendre.
    Merci.

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