Ce cœur pareil à l’autobus
Perdu sur la carte du Tendre
Dévale des montagnes russes
Sans voir à quel arrêt t’attendre.
Quel destin attend ce nigaud
Désespérant du terminus ?
Revenir à vide au dépôt.
* * *
non seulement yaplud’saison, mais voilà que le poème-du-dimanche tombe un mercredi ! la petite image est créée avec wordle.
j’aime beaucoup!
merci Suzanne !
Une ligne souvent en panne ?
jamais ; du terminus au terminus, ça roule bien. C’est après que ça se complique…
🙂
Que voilà un transport peu commun. Félicitations.
Merci Modrone. La première idée en est venue en attendant l’autobus…. le reste est pure fiction 🙂
Un coeur récitait l’angélus
Croyant que toi, l’autre, le tendre
Fouillerais tous les abribus
Au lieu de monter et descendre.
Mais c’est qu’il faut le temps qu’il faut
Pour apprivoiser un cactus
Surtout quand on n’a pas de pot.
merci Caroline ; j’aurais du me douter qu’il y avait de la place pour l’angélus et des cactus sur la carte du tendre.
Une bien jolie carte que celle du tendre…
Et qui n’est pas encore googlemappée 🙂
Un coup au cœur au lendemain de la St Valentin?
Même pas ; écrit il y a longtemps – en attendant l’autobus !
🙂
Bon horaire, bon endroit, et voici le lieu du rendez-vous.
Pour cela, le voyageur a besoin de ces deux données.
Voyons le dépliant des horaires sur la ligne concernée.
Pour les montagnes russes, l’Oural et la mer de Kara font terminus.
Aucun nigaud en vue jusqu’ici.
Attention, le nigaud se fond aisément dans le paysage et surgit inopinément 😉
La carte du tendre est souvent comme la météo : variable ! Mais ton poème est parfait lui ! De l’émotion, de la sensibilité, du Carnets quoi ! Et du bon ! 😆
Merci Asphodèle. Opportuniste, je tends une perche à la RATP pour une prochaine anthologie du poème autobussier, à côté de celui de la ligne S de Queneau 🙂
Oui mais la ligne S n’existe plus ! 😦
Merci pour ton texte dont la lecture m’a évité de m’ennuyer… dans le bus 🙂
attention au terminus 🙂
et merci !