Où va la nuit quand vient le jour ?
ça f’rait un beau sujet d’poème
– Biffe, raye, rature toujours –
Qui croirait qu’ça d’vienne un problème ?
Je soeuranne du haut de ma tour
guettant en vain le beau phonème
– Biffe, raye, rature toujours –
Tout d’même, une rim’ en monotrème ?!
Qui pourrait bien croire qu’un jour
ça devienne poésie, poème,
cette poussière, ces mots un peu gourds ?
P’têt’, si un jour un lecteur les aime.
* * *
Paresseux et opportuniste, je laisse donc au lecteur sa part de boulot et de responsabilité ! Proposé pour le jeudi-poésie d’Asphodèle, chez l’Écri’turbulente Martine.
Alors c’est devenu poème
Puisque moi je les aime
C’est devenu poésie
Puisque je m’en suis saisie
Les petits mots engourdis te remercient !
🙂
J’aime… même si la nuit reste suspendue à ce point d’interrogation 😉
En effet, je me suis bien gardé de répondre à la question initiale 🙂 Merci Myopaname
ça vous a des airs de Queneau qui me plaisent bien 🙂
Ben merci ! C’est vrai que j’aime bien Queneau – peut-être même que j’en lis trop ? –
Ah le candi-rature …
jeu de l’été : attention, un ornithorynque s’est caché dans ce poème… sauras-tu le retrouver ?
🙂
Vais repasser 😉
J’aime !
Il y a un joli rythme. Je souris
Merci
on dirait la question de ma soeur : où va le blanc de la neige quand elle fond ?
C’est une excellente question ; on en reparlera l’hiver prochain 🙂
J’aime quand tu soeurannes
Du verbe soeuranner ? Suriner , seriner, suranner ?
Soeuranner : verbe : « regarder du haut d’une tour l’herbe verdoyer, bleuir le ciel et poudroyer la route ». même si on le serine, il fait un peu suranné 🙂
Ce qui s’appelle « turbuler » la langue… Ton exercice est bien réussi.
Turbuler, pour moi c’était pêcher à la turbulette… Mais si on peut turbuler la langue, j’en suis !
Merci Mo
🙂
Ha la douce interrogation que voilà, heureux qu’il ny ait point de réponse
Merci Dom ; comme tu dis, encore heureux qu’il n’y ait pas de réponse « officielle »
🙂