Ce que le printemps promet,
Je l’oublierai à l’été.
Espoir, rêve monotone,
(Ce que le printemps promet)
Qu’à l’automne j’abandonne,
L’hiver sait le raviver.
Ce que le printemps promet,
Je l’oublierai à l’été.
Ce que le printemps promet,
Je l’oublierai à l’été.
Espoir, rêve monotone,
(Ce que le printemps promet)
Qu’à l’automne j’abandonne,
L’hiver sait le raviver.
Ce que le printemps promet,
Je l’oublierai à l’été.
Les saisons sont de plus en plus fantaisistes… alors il vaut mieux oublier leurs promesses…
En effet, entre ce que les saisons promettent et ce qu’on retient de leur promesses, y a de la place pour l’imagination (et c’est très bien)
Et puis la promesse n’engage-t-elle pas que celui qui s’y prend ? Les promesses ne sont pas des fruits, mais les fruits se cueillent à toutes saisons. Alors ce que le printemps promet, puisque l’hiver sait le raviver, ne soyons pas pressés de cueillir ses promesses.
Y a quand même pas lourd de fruits à cueillir en décembre…. sauf évidemment dans le grand congélateur des promesses égarées.
🙂
Parce que c’est le printemps en ce moment? Eh oui…Vivement le 21 juin!
Si d’un point de vue météo on peut en douter, d’un point de vue strictement calendaire on est même sur une fin de printemps.. on verra bien de quoi le 21 juin sera fait.
🙂
Et heureusement que l’année n’est pas un tunnel, mais un rond-point😂
Bises
Excellent ; tout comme la semaine, rond point qui tourne autour du dimanche 🙂
Bah, je sais pas. Le dimanche, je suis en orbite…😄
Les saisons sont capricieuses et vite oubliées :),
ça ne leur sert pas de leçon : elles reviennent chaque années se refaire oublier: 🙂
En tout cas tes mots tournent rond, eux !
Merci Monesille !
C’est une impression ou vous l’avez déjà publié ?
J’aime bien les p’tits triolets, sous l’apparente facilité, 2 rimes, 5 vers à trouver avec les répétitions, il y a une réelle difficulté. Les répétitions ne doivent pas lasser, et la forme laisse peu de place au fond. Il faut réussir à composer la petite mélodie qui s’accorde au rythme, les mots qui en disent long en peu d’espace, et progresser de façon à ce que le refrain prenne de la nuance dans la chute. Susciter l’imaginaire du lecteur, faire de cet espace clos une bulle à rêves…
Oui, oui, me suis p’être un peu envolée, mais chuis pas encore bien réveillée 🙂
Je lui trouve un très joli ticket, celui du voyage et l’interprétation du paysage change la destination.
Merci pour ce réveil poétique
Belle journée
Zoé
Quelle mémoire ! En effet, j’avais publié ce triolet il a longtemps, et j’ai trouvé qu’il méritait un deuxième passage 🙂
Tout a fait d’accord, pas facile, le triolet, pour toutes les bonnes raisons que vous donnez. J’aimerais bien en faire plus souvent, mais ils résistent…