En juin et pour l’agenda ironique du même mois, Anne de Louvain-la-Neuve nous invite à écrire un texte titré à l’imitation de la phrase initiale du Salammbô de Flaubert Gustave (soit : C’était à … , faubourg de… , dans les jardins de… ) ; le dit texte sera parsemé des mots, verbes, adjectifs – et autres – suivants : cannibale, fourbir, niquedouille, praliné, rentable, sautiller, tellurique ; il est sensé s’inspirer des deux collages collés ci-dessous.
Enfin, il sera déposé avant le 24 juin (et de préférence sous la forme d’un lien) dans les commentaires du billet ci-après, sur le blog d’A-d-L-l-N
Il gagnera certainement à être moins opportuniste que celui-là : C’était à Louvain-la-Neuve, faubourg d’Ottignies, dans le jardin botanique ; là, une cannibale fourbue, pauvre niquedouille écœurée des pralinés acquis au 32 de la Grand-Place* – un commerce rentable, au demeurant -, sautillait parmi les crocodiles avant d’aller suivre le cours dispensé à l’Université Catholique sur la terre et les planètes telluriques*.
Qu’on se le lise !
* * *
Paresseux, * je n’invente rien, rien du tout.
Amusant exercice de style. Soit dit en passant, Henri Meschonnic a produit une étude de cette phrase, en soulignant ses grandes qualités rythmiques.
Merci ggunice ; j’ai surtout essayé de faire court. Mais oui, la phrase initiale est sonore et rythmée. Flaubert, qui parait-il évitait les assonances, s’en offre là une jolie bouffée.
C’est du concentré!
Oui, j’ai essayé de faire dense. Me reste plus qu’à écrire un « vrai » texte.
Bravo pour ce nouveau challenge, cher Dodo. On voit que le sobriquet « paresseux » est complètement usurpé. Je tenterai de participer à ce défi dès que des idées nouvelles apparaitront dans mes neurones plates. Bien à vous. Votre fidèle suivante.
Du concentré de dodo, quelle plume, (tu es sponsorisé 🙂 pour la marque ?)
Non, j’écris en toute indépendance (bon, j’espérais vaguement une boite de praliné en retour, ou, ç défaut, un topo sur les planètes telluriques…)
🙂
Carnabalesque, mon cher Watson ! J’en étais sûre. Les pralines sont telluriques. Les cannibales sautillent dans les faubourgs. Bref, c’est le jardin le plus déjanté qui soit, et je tente de penser correctement une idée de texte mais pour l’instant sans succès.
Alors sans croquer le moindre début d’histoire, je laisse mijoter la machine à imaginer la famille cannibale rassemblée pour accueillir un nouvel adepte niquedouille. Bienvenue dans l’agenda de juin, et merci carnets pour ce rappel anatomique universitaire flaubertinois.
Et surtout, à bientôt pour de nouvelles facéties.
Merci jo ! c’est juste un tout petit jardin, une tentative de bonzaïer (bonzaïser ?) la proposition végétale d’Anne, avec l’aide involontaire de l’Université catholique de Louvain et de la chocolaterie de la grand place 🙂