Ce mois ci, l’agenda ironique et itinérant a élu domicile chez l’écriturbulente Martine qui nous propose pêle-mêle un passage de Cronopes et Fameux de Julio Cortázar : « En un certain village d’Écosse, on vend des livres avec une page blanche glissée au milieu des autres. Si un lecteur débouche sur cette page quand sonnent trois heures… » ainsi que la persistance de la mémoire de Salvator Dali – au programme, montres molles, ectoplasme (?) et paysage désert.
Agenda oblige, on a jusqu’au 26 novembre pour boucler les copies et les déposer là. Suivront quatre jours de vote pour choisir un texte ; innovation du mois, le commentaire obligatoirement ironique qui accompagnera le texte fera l’objet d’un autre vote qui désignera celle ou celui qui accueillera l’agenda de décembre. Bref, tout cela est bien mieux dit ici par Martine, qui offre en plus une poignée de synonymes d’ironie : amer, blagueur, caustique, dérisoire, goguenard, gouailleur, humoristique, malicieux, moqueur, narquois, persifleur, railleur, sarcastique, sardonique, voltairien.
Voilà.
Yapluka.
Bonjour Carnets paresseux ! J’espère que vous allez bien. Pouvez-vous m’expliquer le principe de l’agenda ironique : quel genre de texte est attendu. Je suis allée voir sur le lien indiqué et je dois dire que je ne comprends pas tout. J’ai peut-être besoin d’être initiée 🙂 A bientôt !
Le principe ? Il change chaque mois, au gré de l’organisateur/trice. Depuis février dernier, c’est à peu près la seule règle intangible. Avec l’ironie et l’agenda, mais sont-ce des principes ?
Merci tudinescesoir de nous rappeler à ordre et raison en posant les questions essentielles. Moi qui n’avais pas osé interroger, j’ai mis trois mois à comprendre ce à quoi cette « secte » de plumitifs (comme aurait tendance à la nommer Anne de Louvain-la-Neuve, l’une de nos comparses) s’occupait avec tant de joyeuseté chaque mois.
Le principe n’en est pas vraiment compliqué : chaque mois, l’un.e, élu.e parmi les participant.e.s du mois précédent, se charge d’organiser l’agenda ironique.
Je ne me permettrais pas de parler des intentions de mes prédécesseurs, mais sachez, que ce mois-ci, j’ai fait 3 propositions : une oeuvre de Salvador Dali, un extrait d’un texte de Julio Cortazar et un vieux livre s’ouvrant sur une page blanche.
Ces 3 propositions sont des incitations à l’écriture, des stimulateurs de neurones, des excitateurs d’imaginaires. Libre à chacun de les utiliser, d’une façon ou d’une autre, pour délier sa plume, les combinant (oupas), n’en prenant qu’un élément (ouplus).
Tout cela dans un temps donné.
Un sondage, ensuite, désigne « le » texte parmi les textes. Et le mois suivant, c’est un.e autre organisateur.trice qui prend le relais.
Carnets… pourras-tu compléter, le cas échéant ?
C’est parfait Martine !! Merci pour les explications !! Je comprends mieux 🙂 A bientôt !
Avant le 26 du mois onzième ?
🙂
Un agenda ironique made-in tudinescesoir ?
Si ma paresse me laisse tranquille… 🙂
Un agenda ironique tudinesque, me fait déjà voyager. 😉
Si la paresse est là, je dis plus rien 🙂
compléter ? non. Heu, si le gabarit : paresseux, j’aime bien les textes de pas plus de 700 mots ( à plus ou moins deux ou trois cents)
A part que les références du Dodo à propos de Martine s’ouvrent chez moi sur une page impossible à ouvrir, qui ne s’ouvre pas, en ouverture, c’est assez top comme commentaire ! La patte ou l’a-patte, ou l’apâte, a fait fort déjà et je m’enlise. Mais ça viendra, à n’en pas douter, si je me gratte assez fort derrière l’oreille, mon chien y arrive bien et il semble soulagé à tous coups.
Ben… d’ici, ça s’ouvre tout bien. 😦
Rien à faire, ce lien me nuit et conspire à me nuire, mais comme on connait l’écrevisse on passe par une autre nasse.
« comme on connait l’écrevisse… » ; ça ferait un joli proverbe…. 🙂
Aura-t-on un Carnetspersifleurs ou un Carnetvoltairiens ce mois ci ?
Le suspense est à son comble 🙂
Sans qu’il soit vraiment question de suspense, je ne saurais pas trop répondre. Si, par une autre question : Voltaire, c’est le fauteuil, non ? Alors, ça sera plutôt persil-fleur.