Tamanoir qui te promène
En pleur au bord de l’Adour
Vois-tu où ton chagrin t’entraine ?
Tu débrailles, petit troubadour
Les poèmes de monsieur Verlaine :
Passent les semaines et les jours…
…La joie vient-elle après la peine ?
…coulent la Seine et mes amours…
…Faut-il toujours qu’il m’en souvienne ?
Tes larmes, est-ce une raison pour
Noyer lapins et garennes
Pleurant à déborder l’Adour ?
Tamanoir, ta tristesse m’amène
à prendre Apollinaire pour
Le saturnien Paul Verlaine !
* * *
Et une sixième tentative de réintroduction du tamanoir en poésie !
trouve un moyen de lui redonner de l’optimisme, c’est insoutenable de le voir pleurer !!!!
D’accord. mais comment remonte-t-on le moral d’un tamanoir ? avec un bol de fourmi ? mais ça va faire pleurer les fourmis…
Ah c’est le tamanoir le responsable du déluge de ces derniers jours ?
Juste un spleen de fin d’été ou un vrai chagrin ?
Bisessss
C’est vrai.. hasard du calendrier ou poésie météorologique ?
sinon, je penche pour le spleen baudelairien, c’est plus poétique.
Pauvre petit ! Comment le consoler ? Et puis, c’est dangereux pour les riverains !
En même temps, les riverains ont la chance d’entendre un tamanoir déclamer des poèmes 🙂
C’est vrai, ça ! 😀
Ah… se noyer en écoutant de la poésie… C’est d’un romantisme !
😉
Il est vrai qu’entre Apollinaire ou Verlaine, le choix est cornélien.
Tamanoir tapi. Tapis volant. Mais où et donc or ni car ?
Débrailler est-il décoder le braille ?
Ornicar le tamanoir ?
Tapi au bord de l’Adour
et au bord du despespoir.
Paix à son âme.
hé, on en n’est pas là !
et ça a t’il une âme, ces bestiaux ?
Attention, Donc est parti de chez Houette Ornicar, pour cause de réforme grammaticale (voir https://annedenisdelln.wordpress.com/trucs-et-astuces-de-grammaire/s-o-s-parents-en-detresse-la-terminologie-grammaticales-dans-nos-ecoles/
De l’Adour à l’Amour il n’y a qu’un continent entre les deux fleuves. Tamanoir pleurerait-il aussi au bord de l’Amour?
peut-être est-ce d’être si loin de l’Amour qui le fait pleurer dans l’Adour ?
Il faudrait un tamanoir de 16000 km pour qu’il soit sur les rives de l’Adour et de l’Amour.
Et sachant qu’un tamanoir de 2 m pèse 40 kg, combien pèserait un tamanoir de 16000 km ?
un tamanoir de 18 mètres avec des fourmis plein la tête, ça n’existe pas, ça n’existe pas
un tamanoir pleurant le soir, tout seul avec son désespoir, ça n’existe pas, ça n’existe pas
un tamanoir en bord d’Adour récitant des chansons d’amour, ça n’existe pas, ça n’existe pas,
et pourquoi pas ?
Joli ! Tant que ça n’est pas un tamanoir de 18 mètres avec des fourmis de 18 mètres plein la tête, ça va.
🙂
il faudrait qu’il soit plus gai
Il faudrait trouver une bonne âme qui se dévoue pour dérider le tamanoir.
La crème anti-âge de chez Larynx optique, ça devrait marcher non ?
Ha mais moi j’aime cette tristesse baudelairienne, le spleen du Tamanoir va peut-être nous valoir de belles pages de poésie ? Nan ? Je rêve ? Pourtant il est émouvant là, on a envie de le consoler, de lui offrir un grog, et de l’encourager à brailler ses vers !!! 😆
« le spleen du Tamanoir va peut-être nous valoir de belles pages de poésie ? Nan ? »
et ces pages là (https://carnetsparesseux.wordpress.com/tag/tamanoir/), elles sont pas belles ?
;))
Pauvre Tamanoir qui broie (très joliment!)du noir…
Promis, le prochain zoopoème sera consolant et joyeux !
Essayons d’imaginer le tamanoir dans la « Chanson du mal aimé »:
Un soir de demi-brume à Londres,
un dodo qui ressemblait à mon amour,
vint à ma rencontre…
Qu’Apollinaire croise un tamanoir à Londres, pourquoi pas..; mais un dodo, c’est forcément entre 1591 et 1640…(avant, on sait pas que ça existe, et après ils n’existent plus)
Cher Tamanoir
Si j’étais une bonne fée,
Je te dirais:
« Trois voeux, tu fais. »
Tu me répondrais:
» Qu’on ne se moque plus de moi,
M’appelant Tamalou,
J’aimerais. »
« Que Carnets Paresseux,
De cette piètre situation,
Où je me morfonds,
Avec ou sans le soutien,
De personne, me sorte. »
« Et la prochaine fois,
Que loin de l’Adour, Seine, Loire, Garonne,
Et autres points d’eau,
Il m’emmène,
Tous ces lieux humides,
Mes rhumatismes réveillent. »
,
Joli ! Et c’est promis, le prochain poème zoologique tiendra compte des trois voeux du tamanoir 🙂
Merci pour lui.
Une fan du tamanoir.
Tiens, c’est rigolo, j’ai trouvé dimanche matin au vide grenier de ma ville un bouquin : C’est de Christine Nöstlinger, « on m’appelle Tamanoir ». Chez Médium poche.
Un extrait ? Oui, pourquoi pas. Je l’édite sur mon blog à moins que tu ne le veuille chez toi ?
Auquel cas je recopie un passage pour l’éditer en commentaire.
Et puis super ce nouveau feuilleton d’automne, Dodo paresseux, tu es le dodo le plus populaire de toute la sphère Dostodoïenne. Je suis fan.
merci Jo !
je veux bien un extrait ; sur ton blog ? (ici, les comm’s wp ont tendances à sauter)
le feuilleton ? c’est de l’individuel collectif, c’est ça qu’est chouette 😉
Pauvre Tamanoir,
Toi qui broie du noir,
J’espère te consoler,
Viens donc hiberner,
Dis un soir le loir,
À son ami le Tamanoir.
Merci, répondit celui ci,
Sècha ses larmes et pris,
La main du loir qui le conduit,
Dans son lit douillet.
Le Tamanoir tout guilleret,
S’endort doucement,
S’envole lentement,
Et laisse les rêves le bercer,
Au royaume des Fées.
Une touche de gaieté et ma version de la fin de ce poème sur le Tamanoir au bord de l’Adour.
😊😁😀😉