Rien ne sert, et puis voilà

Rien ne sert de courir, la terre est ronde.
Rien ne sert de tomber, le sol est là.
Rien ne sert de bondir, le ciel est haut.

Rien ne sert de plier, il y a le vent.
Rien ne sert de souffler, il y a des chênes.
Rien ne sert de jouer du cor, il y a les voisins.

Rien ne sert de faire des vagues, il y a la rive.
Rien ne sert de dormir, il y a les réveils.
Rien ne sert d’attendre l’été, l’hiver viendra.

– Rien de rien ne sert à rien, c’est bien cela ?
Alors, rien ne sert de trop s’inquiéter, et puis voilà.

26 commentaires

  1. Pour jouer du cor, sans déranger les voisins, il suffit d’aller en forêt, j’en entends assez souvent en randonnée. J’ai essayé une fois chez un ami à la campagne – il avait deux cors – je n’ai obtenu que des couacs. Il en jouait bien et avait des réponses à des kilomètres.

  2. Si je comprends bien, tout sert finalement ! le réveil quand on dort, le sol quand on tombe, les voisins pour nous canaliser…………….. koik’il en aurait pensé Albert ?

  3. Rien ne sert de courir dit le play boy
    Rien ne sert d’allumer une clope , dit l’allumette.
    Rien ne sert d’aller aux courses dit le caddy de golf.

    Rien ne sert de souffler disent les branches au vent
    Rien ne sert de pleurer, dit le soleil aux nuages
    Rien ne sert de couler dit le caramel au chocolat

    Rien ne sert de s’évader dit la folie au contribuable
    Rien ne sert de raccommoder dit la pelote à l’aiguille
    Rien ne sert de croquer, il faut craquer à point dit le feu au sapin

    – Rien ne sert de gronder, tonnerre, dit l’écho de mars.
    Alors, rien ne sert de trop réfléchir dit le miroir et puis voilà.

Répondre à carnetsparesseux Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.