Avril file.
Demain, c’est l’arrivée du charivari charmant : mai, le joli mois futile ! Saperlotte, jubile ! C’est la fin du froid imbécile, l’hiver sénile sanglote, à la dérive ! Avril le détricote, vire congère et grésil, le printemps volatil livre à domicile ses promesses de chlorophylle, avant que défile l’été volubile qui incendie les tuiles des campaniles, le sable des îles.
On sait qu’au tiers de la pelote l’automne versatile montrera sa bobine couleur de pleurote, ses pluies, sa flotte imbécile, et qu’au bout du fil de l’an reviendra l’hiver cousu de fil blanc.
Mais pour l’heure pas de bile, avril file !
C’est une jolie prose entrelacée de rimes, contrairement à certains poèmes.en prose.qui ne riment à rien.
C’est frais, folâtre et printanier!
Merci Mo ; en fait, la première version était un poème en vers libres (je crois) qu’au final j’ai compacté en prose, genre :
Avril file.
Demain,
c’est l’arrivée du charivari charmant :
Mai,
le joli mois futile !
Saperlotte,
jubile !
C’est la fin du froid imbécile,
l’hiver sénile sanglote,
à la dérive !
….
en fait je trouve ça plus lisible en bloc qu’en tranche 🙂
En mai, fais ce qu’il te plait!
Tres réussi Carnetsparesseux! Bravo!
Merci Emilie !
et en mai fais ce qu’il te plaît mais il y a encore les saints de glace
En mai, fais ce qu’il te plait avec un parapluie et un pull 🙂
Pour la chaleur, tout dépend où on est. Nous on avait 8°C 🙂
Je profite de la licence poétique pour imaginer qu’il fait beau 🙂
Mai joli mai mois de marie
fais ce qu’il te plaît de tes envies
H.F Thiefaine
Merci Lucie ; j’avoue que je connais très mal Hubert-Félix Thiefaine 😦
Mai futile fait filer Avril… un détricotage fort à mon goût ! 🙂
Hiver sénile
Printemos volatil
Été volubile
Automme versatile
Carnetparesseux jubile
Et moi aussi
Bonne journée
🙂
Avec avril le soleil a filé …
Toujours empêtré dans les vestes, chaussures et tout ces trucs lourds et étouffants qui décorent les corps en hiver …
Désolé ! si la proésie était une science aussi exacte que la météo, ça se saurait 🙂
(joli, « qui décorent les corps »)
Faut pas être désolé, dans la poésie il y a place pour le soleil et milles pluies, et aussi du vent, en tempête. Sinon, comment nous déracinerait-elle du quotidien ? 😉
J’aime beaucoup le rythme en fait, cette effervescence qui surgit puis s’alanguit au fil des saisons et hop ! rebondit pour nous inviter à vivre le temps présent.
C’est frais et entraînant, dans l’air du temps 🙂
Merci
Zoé
Merci Zoé !
toute une musique d’allitérations et homeoteleutes sur ton étal de marchand des 4 saisons….