Le soir où, béatement assis au cinéma et sentant mon téléphone vibrer inopinément dans la poche de ma veste, j’ai cherché en vain la barre de tâche en bas de l’écran afin de mettre le film sur pause, je me suis dit que le génie informatique qui comblait chaque jour nos vies d’inventions nouvelles censées rendre notre quotidien plus fluide mettait un soin tout particulier – sans être exagérément paranoïaque, j’en ai de plus en plus fréquemment l’impression pénible – à ne jamais proposer ce dont, moi, là, maintenant, j’aurais eu vraiment besoin !
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Après le jour où, le matin, l’après-midi, voici une quatrième variation sur « le jour où / je me suis dit ». Si le coeur vous en dit, le mode d’emploi est simple : une seule phrase commençant par « le jour [le matin, l’heure, etc] où » et « je me suis dit » ensuite, et tout ce que vous voulez autour.
Alors là, j’imagine ce que donnerait une salle dans laquelle les spectateurs auraient tous la possibilité de mettre le film sur pause…
Oui, cela demande de se mettre d’accord au préalable (ou d’avoir un livre de poche et une lampe -de même)
Il y a beaucoup plus de panache à traiter avec sérieux de choses futiles plutôt que l’inverse.
Quelqu’un a du le dire avant moi, mais que voulez vous ! on vit entouré de plagieurs. 🙂
J’aime beaucoup vos mises en scène de bug, anti cafard
Merci et à bientôt pour la suite
hé bien…merci beaucoup ! 🙂
je vais essayer de continuer à futiliser sérieusement…(ou l’inverse ?)
[…] lu avec grand plaisir les textes courts de Carnets Paresseux sur son blog commençant par "Le jour où ? " "Le soir où ?" Des trésors […]
Voilà que Tudinescesoir me prend au mot et se lance à son tour dans les « le jour où / je me suis dit ». C’est là, et ça vaut le détour (il vaut même plutôt prévoir un séjour, comme disent les vieux guides touristiques) :
http://tudinescesoir.wordpress.com/2014/08/31/le-jour-ou/
[…] "Le jour où " est une idée vue chez Carnetsparesseux […]
[…] mode d’emploi […]