Gentil ou méchant, laisse ce silence,
maudis ou pardonnes,
quoi que tu penses, que tu fredonnes
oses dire quelque chose !
Moques-toi mais dis-moi des mots,
mon cœur balance
à la potence de ton silence.
Quoi que tu débites, quoi que tu récites,
bredouilles ou ronronnes,
récuses ou ronchonnes, nasilles ou zézayes
tu as mon oreille.
Maudis-moi mais dis quelque chose
tu restes coi et je me noie
et si tu te tais je te tue.
Chuchotes, bafouilles, roucoules ou coasses
murmures ou jacasses
déclames, réclames, discutes, disputes
ou gare à la casse.
Maudis-moi mais dis-moi des mots,
mon cœur balance
à la potence de ton silence.
Voilà encore un texte plein d’émotions.
Magnifique.
Merci 😉
Ne serions-nous pas un peu, comment dirais-je… Un peu, étonnants, dans notre quête de reconnaissance, notre relation à l’autre ? Sourire
Tout, même le pire me plaît mieux que ton indifférence !..
J’aime beaucoup le jeu et la sonorité du titre ! La suite découle sur un rythme énergique et la corde vocale du silence est bien balancée 🙂
Merci à vous
Là encore, la sonorité des mots qui s’entrechoquent ou s’emmêlent prime sur le sens, qui vient, à son tour (mais plus tard), proposer une tonalité à l’histoire qui s’ébauche.
En tout cas, merci encore pour vos rmarques !