Sardine, demi-sirène,
jolie reine de l’océan,
Mon chagrin égale ta peine,
je n’entendrais pas ton chant.
Tu nageais sans trêve et sans hâte
entre Paimpol et Oléron
Te voici baignée d’aromates,
d’huile d’olive et de citron.
Sardine, demi-sirène
couchée en rang dans le fer-blanc,
La vie tu vois où ça nous mène,
mais où donc qu’c’est-il l’océan ?
Tu as fait trois fois l’tour du monde,
mais on sait que la mer est ronde,
Ronde ronde comme l’assiette,
où tu laisses un bouquet d’arêtes.
Sardine demi-sirène
noyée dans l’huile et le vin blanc,
Mon chagrin égale ta peine,
je n’entendrais pas ton chant.
Sardine, moi pour la peine
je ne mange plus que du hareng.
Je sais, je vais vous paraître cruelle mais, moi j’en reprendrais bien encore, c’est si bien cuisiné ! 🙂
J’espère que le hareng ne vous laissera pas sur votre faim…
Merci pour ce bon moment
Merci beaucoup, je transmets en cuisine !
En fait, depuis, je suis devenu végétarien.